IDENTITÉ :
Nom : Cullen
Prénom : Alice
Age : 17ans
Lieu de Naissance : Plymouth, juste avant le départ de sa famille pour les Antilles.
Poste / Métier : Aucun. Trop jeune pour ça, voyons !
Navire et/ou Ile : Elle habite à Port Royal, officiellement, mais la jeune fille voyage trop pour pouvoir affirmer avec raison qu’elle possède quelconque domicile. ( vous cassez pas la tête, mettez moi en habitant de Port Royal ^^ )
CARACTÈRE :
Hum, Alice est une personne qui possède un caractère complexe et difficile à cerner. Elle perd vite de son assurance et se cache parfois derrière une barrière de mutisme. Alice n’a rien perdu de la fraîcheur d’âme de l’enfance, ce qui pourrait bien ressembler à de la naïveté ; elle recherche plus souvent le calme de la solitude à l’agitation de la vie en société. Et pour cause : son degré d’extraversion avoisine 0. Très réservée, elle accorde difficilement sa confiance à quelqu’un.
Alice a un sang-froid à toute épreuve, dû à l'entraînement aux armes ( pourtant fragmentaire ) qu’on lui a dispensé dans son enfance. Elle a les bénéfices d’une maîtrise de soi, un grand mot pour une aussi jeune fille encore à l'aube de sa vie.
Bien que la nature ne lui ait pas offert le monopole de la force physique, elle a eu en contrepartie celui de l’intelligence ; ce n’est pas non plus un génie mais elle possède une vitesse d’assimilation et de mémoire hallucinante, du moins pour les choses qu’elle veut savoir, elle ne comprendra jamais les choses qui ne l’intéressent pas.
Notre jeune Anglaise à un caractère aussi calme que son visage, elle s’énerve rarement, et parle de manière calme et posée. Elle ne fait rien avec hâte, car elle déteste se dépêcher. Elle apprécie la grâce et la finesse peu importe où elle se trouve.
Alice aime par-dessus tout, la lecture et la musique ; lorsqu’elle habitait toujours au domaine familial, on la croisait toujours avec un livre à la main, sauf pendant les banquets.
Voilà pourquoi elle est toujours si loin de chez elle : cette jeune fille n’est pas en quête d’aventures où les personnages meurent pour des causes qu’ils croient justes, non, c’est juste qu’elle a soif de découvertes. Non pas qu’elle compte découvrir un 6e continent, mais elle aime voyager. Ne pas se sentir chez elle, être dans un nouvel endroit chaque jour qui vient.
Dans la nécessité, Alice ment sans scrupule ; elle est rancunière, anarchiste, et sous ses airs de fragilité, elle cache une grande débrouillardise. Attirée par la mer, la jeune fille se révèle une parfaite aquaphile. Ah, j’oubliais : elle tient l’alcool en horreur. Notamment le rhum ; ce liquide avilit l’Homme le plus honnête, et est par principe fortement déconseillé à une jeune fille, fut elle majeure.
PHYSIQUE :
La jeune fille est d’une agilité étonnante et d’une souplesse à couper le souffle ; comme quoi le peu d’années passées au domaine familial n’ont pas été qu’inutiles, puisqu’elle a reçu les enseignements d’un amateur en armes. Elle sent toujours délicieusement bon : l’odeur de sa peau ne ressemble à rien de connu : ni fleurs, ni épices, ni agrumes, ni musc.
Commençons par son visage, de forme ovale, à la peau lisse et douce, comme celle d’un bébé. Alice possède de grands yeux étranges, brillant d’un éclat tant espiègle et amusé, tantôt mélancolique. Ils sont de couleur ambre, pailletés d’or, ourlés de longs cils noirs, lui conférant un regard magnétique, et mystérieux. Son nez est petit, fin et droit, légèrement retroussé.
Les lèvres d’Alice sont bien dessinées, pulpeuses et pleines, douces et sucrées, et s’ouvrent sur une dentition parfaite, droite et immaculée.
La jeune fille a des cheveux noir corbeau, soyeux et brillants qui encadrent son visage de lutin, cascadant sur ses épaules ; elle les attache, le plus souvent, histoire voir où elle va. Si vous descendez un peu plus bas, vous pouvez constater de la parfaite proportion de ses courbes ( ^^ ). Une poitrine ronde, généreuse et ferme, qui précède un ventre plat et finement musclé, et une taille de guêpe digne des plus grands mannequins. Alice a des hanches fines, précédant des jambes fuselées, et des fesses fermes et rebondies à la perfection. ( stop ! xD )
Alice est néanmoins d’une minceur assez marquée, fragile comme un oiseau sorti du nid. Ce contraste est d’autant plus marqué qu’elle mesure dans le mètre 75. Quand on la regarde, une question ne tarde pas à se poser : la jeune fille étant née d’une mère albinos, elle a repris certains caractères de celle-ci : les yeux intrigants, qui ne manquent pas d’en déranger plus d’un, une pâleur étrange comparée au teint mat des habitants des Caraïbes, exposés sans cesse au soleil éclatant ; Alice converse elle une peau couleur de neige. Ses cheveux – dieu merci – n’ont pas gardé la couleur fade de la maladie de la dépigmentation ; de plus, au lieu d’en déficiente, sa vue est affûtée, et elle distingue très bien ce que d’autres ne voient pas.
En société, sa classe vestimentaire est de celles qu’on n’imite pas, bien qu’elle fasse l’objet de sources d’inspiration. Malheureusement, ce n’est plus vraiment le cas depuis qu’elle a pris la mer ; vous la verrez le plus souvent avec un large manteau noir à capuchon large, ramené sur la tête ( pour ce qu’il y a encore sous cette masse de tissus, peu de gens pourront l’admirer =P ) ; en mer, elle s’habille en homme, pour pouvoir circuler à sa guise. La demoiselle porte, sauf pour les occasions, des bottes également noires, sans talons et en cuir, arrivant sous le genou. Elle ne porte aucune parure, si ce n’est une gemme montée en collier d’argent.
HISTOIRE :
- 6 septembre –
Il est tard ; la nuit a étendu depuis plusieurs heures déjà son manteau noir sur la mer, mais la lune est toujours aussi pleine et luisante qu’il y a quelques jours. Je sais ce que cela ne va pas durer ; la semaine prochaine, ce ne sera qu’un quartier de l’astre de nuit qui m’apparaîtra et lui faudra que je trouve un autre moyen d’écrire sans entendre dans mon dos des grommellements désapprobateurs.
Bernardin de Roselande, capitaine du vaisseau la Marie Caroline, est un bon marin, mais un sévère misogyne. Le 4 septembre, nous avons longé l’île de la Jamaïque ; j’écoute les murmures des matelots. D’après eux, la mer n’est plus sûre, les attaques de pirates se font plus rares, mais les rumeurs vont bon train et de nombreuses légendes sont évoquées.
Notamment celles sur Jack Sparrow, qui me sont connues, mais aussi d’autres moins racontées, de sombres histoires de monstre marin aux innombrables tentacules capables d’engloutir une flotte entière en peu de temps, le Kraken. Nombre de marins paraissent effrayés face à de telles rumeurs.
En ce qui me concerne, je reste stoïque. Nous n’avons connu aucun incident majeur depuis notre départ, si ce n’est un accident de linguet mal engagé qui a fracassé le bras d’un mousse. Cependant, l’atmosphère devient pesante à bord, et le capitaine a choisi le prétexte de la célébration de mon anniversaire pour la dissiper. J’ai eu 17 ans hier, et bien que je n’aie pas mentionné mon âge, nombreux étaient ceux qui me croyaient plus vieille que je ne le suis.
La lune continue sa grande course, et j’ai peine à voir l’encre sur le papier, l’ombre de ma plume cache le parchemin. Ma position n’est pas inconfortable, mais je suis sur un vrai perchoir et j’éprouve un sentiment de vertige dès que je jette un coup d‘oeil sur le pont.
Je suis installée sur la hune du mât de misaine, et de ce perchoir j’ai une bonne vision d’ensemble de ce qui se passe sur le navire. Bernardin est dans sa cabine, une lueur de bougies perce la fenêtre ; plusieurs marins somnolents montent la garde, tandis qu’à la barre, l’attention est avivée à grands renforts de claques en pleine figure.
Le capitaine m’a prise en grippe dès mon arrivée sur son bâtiment : apparemment, il considère que les dangers de la mer sont destinés aux hommes et que les femmes ont leur place au foyer. En plein jour, je m’efforce de mettre des robes pour ne pas faire exploser sa réserve déjà affaiblie ; le soir il en est autrement, et je me nippe en homme pour être tranquille et libre de mes mouvements. C’est de la provocation ; le commandant déteste de voir vêtue ainsi. A la première réflexion, je lui arrache les yeux.
Il est exacerbé par le fait que nous devions faire une halte de plusieurs jours à Tortuga, ville selon lui de pirates et de débauche. Quelques voiles se sont déchirées par le vent soufflant il y a 3 jours et notre séjour sera donc prolongé. A vrai dire, je partante pour « l’aventure » ; les matelots parlent avec excitation de leurs futures conquêtes et de la beauté des femmes de Tortuga. Tiens donc. J’ai vraiment hâte d’y être, cette… ville, faute d’un autre mot, doit vraiment valoir le détour.
Signe particulier : Un dessin ressemblant à des serres d’aigles, tatoué sur l’omoplate gauche. Une gemme blanche représentant une fleur peu commune, montée en collier. Elle le tripote souvent.