Mary-Jane Canny
Nombre de messages : 12 Navire / Ville : Tortuga Poste: : Pirate solitaire Age du personnage : 22 ans Date d'inscription : 16/05/2007
Indentification Statut: Pirate Poste: Pirate solitaire Navire et/ou Ville:: Tortuga
| Sujet: Mary-Jane Canny Mer 16 Mai - 8:08 | |
| IDENTITÉ Nom : CannyPrénom : Mary-Jane Âge : 22 ansLieu de Naissance : Il est important de savoir que la demoiselle vient de loin, elle est née en Norvège, dans les terres nordiques où son père aspirait à s’élever à un rang de noble.Poste / Métier : Pirate solitaire, en mal d’aventures périlleusesNavire et/ou Ile : Elle erre à Tortuga, car c’est l’endroit par excellence pour rencontrer des pirates et pour participer à une bonne bagarre, lorsque l’occasion se présente.CARACTÈRE Mary-Jane est une femme fière et ce n’est pas une enfant de cœur. C’est une combattante rusée qui aime les intrigues et les logiques complexes. Elle ne refuse jamais un combat ; elle est loin d’être lâche et même très orgueilleuse. Elle préférerait mourir pour son honneur que de fuir pour la vie. Face aux situations périlleuses, elle est la première lever son sabre : « Combattre jusqu’à la mort » est une phrase qui s’accorde avec ses principes. Elle a l’âme d’une hors-la-loi, d’une rebelle, mais elle est totalement contre la mutinerie. Elle considère que c’est le véritable crime d’un pirate. Pour elle, le capitaine est l’une des seules personnes qu’elle respecte réellement et, même si ce dernier s’avère peu convaincant dans son rôle, elle reste fidèle.
Mary ne craint pas la mort elle-même, par contre, elle a peur de l’exécution. Elle se refuse totalement à l’idée de mourir par la volonté de quelqu’un d’autre sans pouvoir se défendre. La seule vue de la potence la fige d’effroi. Cette femme n’est pas particulièrement « méchante », mais elle se considère comme libre d’agir selon ses propres règles (ou celles du capitaine si besoin est !). PHYSIQUE Mary-Jane, malgré son caractère, est une très belle femme. Sa silhouette bien proportionnée est cachée sous un long manteau rouge bordeaux au col large. Son visage ovale aux traits doux ne porte aucune cicatrice, malgré sa nature téméraire. Ses yeux au regard profond sont verts, verts comme l’émeraude. Ses lèvres pulpeuses roses semblent appartenir à une petite fille bien sage, ce qu’elle n’est pas du tout. Sa longue chevelure est châtaine, plus près du blond cependant, et cascade en général librement sur ses épaules, et ce, lorsqu’elle ne porte pas un bandeau pour les retenir.
D’apparence générale, elle ne semble pas bien dangereuse. À Tortuga, les barbares la courtisent comme une fille de joie et les gentlemen –si rares soient-ils- sont tentés de lui dire « Laissez-moi vous conduire en lieu sûr, mademoiselle » lorsqu’une bataille éclate. Ses habits sont souvent masculins, chemises amples et bottes de cuir noires, pantalons qui ne mettent pas en valeur ses hanches. Mais de temps à autre, elle aime se montrer sous un autre jour, dans une robe, ce qui provoque souvent de drôles de réactions –notamment lorsqu’elle se bat dans cette tenue. HISTOIRE Tout commença dans la mer Baltique. C’est au nord que l’histoire prend vie. C’est en Scandinavie, plus précisément en Norvège, que les autorités arrêtent Angela Fleverly. Femme forte au caractère féroce, elle est condamnée à mort pour des crimes de piraterie. On a retrouvé une belle richesse dans les débris de son navire détruit par la marine. Cette femme impitoyable est confiée aux soins d’un homme qui donne corps et âme pour la sauver, malgré son statut. En effet, il est dans les faveurs de la cour, on lui promet un bel avenir s’il continue sur cette route. Agemalrik Canny, voilà son nom. Il est fils de nobles et aspire à devenir commodore. Il désire être reconnu pour avoir arrêté le plus de pirates dans les mers environnantes. Ce qui le pousse à aider Angela, c’est son jeune âge. Elle a vingt-et-un ans. Elle est terriblement belle. Ses boucles brunes tombent sur son visage pâle. Et lorsque la clé tourne dans la serrure, un sourire s’étire sur ses lèvres.
Les deux jeunes gens –oui, c’est Agemalrik qui a fait s’échapper la belle- fuient la cité. Ils partent vers le port. Et comme si ce n’était pas assez, ils volent un navire. Commence alors une carrière que le jeune homme n’avait pas désirée. Il devient pirate. Lui qui souhaitait de tout son cœur s’élever dans les rangs de la marine royale devient leur pire ennemi. Deux années passent et Angela, la belle pirate, tombe enceinte. Une nouvelle qui réjouit l’équipage –quelques vieux scandinaves ramassés à gauche, à droite- et effraie un peu Agemalrik, qui ne s’attendait pas à un enfant. Pas sur ce bateau. Le Mystificateur –navire volé au port lors de leur fuite- n’est pas un lieu pour un bébé. Et pourtant, ils assistent bientôt à la naissance d’une petite fille. Mary-Jane Canny. Mary-Jane est un bébé fort et en santé. Personne ne met pied à terre pour la confier, car Angela ne désire pas s’en séparer. « Ce sera une hors-la-loi comme moi et saura manier le sabre à ma façon ! », se plaît-elle à dire à qui veut bien l’entendre.
Le couple élève leur fille sur le bateau. Ils s’alternent les commandes du navire, Agemalrik se réfugiant dans la cabine avec l’enfant lors des tempêtes. Angela ne faiblit pas, mais, après un moment, elle semble s’effacer. Elle paraît moins coriace, le dynamisme dont elle faisait preuve la quitte lentement. Durant des semaines, elle s’entête à rester sur le pont, nuit et jour. Puis elle doit rester dans sa cabine, elle ne sort plus. Puis elle dort...et ne se réveille plus. À partir de ce moment, Agemalrik remercie l’équipage, vend le bateau et retourne à terre. Il débarque en Angleterre, où personne ne le connaît. Là, il décide de continuer d’élever sa fille. Elle a deux ans. Elle est toute petite et fragile. Il emménage dans une petite maisonnette et travaille pour le forgeron d’un village. Une vieille voisine s’occupe de Mary-Jane durant le jour. Puis elle se voit obliger de s’occuper d’elle durant la nuit. Et ce, à jamais. Agemalrik est enterré sous une petite croix de bois, un étranger glacial dans ce pays qui lui était inconnu. Mary-Jane en souffrit un peu, durant les premiers temps, mais son cerveau rempli d’innocence oublia finalement, avec le temps.
Dans les années qui suivirent, Letizia –la vieille dame- vint à s’occuper d’un garçon, un peu plus vieux que Mary. Ce garçon se nommait Evan et il était le fils d’un marchand, qui partait souvent en voyage. Sa mère était mourante. Evan savait manier le sabre et il apprit cette discipline à Mary-Jane, qui le considéra rapidement comme un grand frère. Lorsque Letizia trépassa –car il vient un jour où l’humain se doit de partir vers l’autre monde- Mary-Jane fut pris en charge par le père d’Evan, dont la femme était décédée quelques mois auparavant. Les enfants n’étaient pas dérangés par toutes ces morts. Intérieurement, Mary se promettait de leur faire honneur. De ne jamais obéir aux règles des gouvernements qui ne se souciaient pas du sort des habitants. À quinze ans, elle pratiquait jour après jour les combats. Elle aimait se battre au corps à corps avec Evan, alors âgé de dix-neuf ans. Il possédait un pistolet à silex, que l’adolescente avait déjà essayé quelques fois dans des plaines désertes. Pour ses seize ans, Evan avait rassemblé toutes ses économies pour offrir à sa petite sœur un sabre. Bien que bon marché, il plut beaucoup à la jeune fille qui s’entraîna beaucoup plus maintenant qu’elle avait sa propre arme.
Mary-Jane était une combattante née. Une fille rusée qui déjouait son grand frère dans tous les combats. Elle ne se défilait jamais et savait reconnaître la défaite, enfin, tant qu’elle restait honorable. L’humiliation, elle l’avait en horreur. Humiliée, elle devenait féroce. Une seule fois Evan avait tenté le coup. Il faisait chaud et les deux jeunes s’étaient éloignés du village afin de s’entraîner. Sur la colline, ils avaient entamé un combat au sabre, comme à leur habitude. Evan avait été le premier à tomber et, en général, ils avaient conclu que le premier tombé perdait le combat. Mais le jeune homme ignora la règle et, d’une main, tira sur la jambe de Mary pour la faire tomber. Son plan fonctionna bien sûr et l’adolescente roula en bas de la colline, avalant malgré elle de l’herbe. Elle se retrouva en bas, les cheveux emmêlés, de l’herbe au coin des lèvres. Ce qu’elle n’avait pas prévu, c’était la présence de gamin du village –garçons bien sûr- qui se moquèrent d’elle. Cette journée-là, Evan revint avec une cicatrice en plus...
La vie de Mary-Jane allait bon train. Tout se passait bien, elle mangeait à sa faim grâce au commerce de son père d’adoption et on lui promettait un bel avenir si elle continuait dans cette voie –vous connaissez cette situation n’est-ce-pas ? L’année d’ensuite, son père lui annonça qu’il avait trouvé le mari parfait pour elle. Un riche commerçant possédant plusieurs marchés à travers le pays avait un fils, Frederic James Tucker. Il était héritier des commerces de son père et n’était plus un adolescent écervelé. À vingt-et-un ans, son père désirait absolument qu’il se trouve une femme. Et Mary-Jane était l’heureuse –pas de son point de vue- élue. Vous croyez que cette histoire est belle ? Que Mary s’enfuira et deviendra une rebelle ? Vous vous trompez. Deux ans plus tard, elle fut mariée à Frederic James Tucker. Elle devint Mrs. Tucker. Elle avait alors dix-huit ans. Cette même année, Evan déclara qu’il avait l’intention de demander la main de Danaée Silverstone, la fille du meunier. Ensemble, ils partiraient vers la mer Baltique, pour un semblant de voyage de noces. La Baltique...
À bord d’un des navires commerçants du père, Evan et sa fiancée filèrent vers la Norvège. Ils avaient un équipage standard, qui connaissait l’itinéraire des tourtereaux et donc, n’avait pas besoin de leur constante présence. Néanmoins, alors que les amoureux se reposaient dans leur cabine, sa robe claqua dans le vent, comme la voile au-dessus d’elle...Mary-Jane serait du voyage.« Appareillez, matelots, tout droit vers le premier port ! » Le premier port fut leur destination. Ils furent arrivés avant même qu’Evan ou Danaée remarque quelque chose. Ne souhaitant pas gâcher le voyage –et surtout ayant un plan précis-, Mary-Jane mit pied à terre et laissa derrière elle tout ce qu’elle connaissait. Elle travailla durant deux ans au port, aidant à charger les bateaux et à les décharger pour quelques pièces. Au terme de ces deux ans, elle se fit engager sur un navire, en se faisant passer pour un garçon. Lorsque le capitaine mourut, au cours d’une traversée, les matelots peinés décidèrent d’organiser un combat au sabre pour élire un capitaine de remplacement, pour la fin du voyage. Mary-Jane participa et se fut elle qui gagna la place tant convoitée. Lorsqu’ils mirent pied à terre, quelques semaines plus tard, le second capitaine qui avait renoncé aux commandes en faveur de Mary vanta les mérites de « ce jeune gaillard ». On confia à Mary la seconde traversée. Elle se faisait appeler « Harry ». « Harry » devint un capitaine merveilleux. À vingt ans, même si on le considérait comme un novice, il menait l’équipage avec une poigne de fer. Grâce au salaire qu’on lui donnait régulièrement, Mary acheta son propre navire. Elle monta son équipage d’hommes exclusivement –comme une vengeance pour montrer comment une femme peut régner. Mary-Jane Canny devint pirate. Les premiers mois furent calmes. Ils attaquaient les navires de l’empire, mais ne pillaient jamais les trésors, au grand dam de l’équipage qui aurait bien aimé remplir leur bourse.
Lentement, les quinze hommes commencèrent à se rebeller. Ce fut d’abord un simple ordre qu’ils ne respectaient pas, puis un cap qu’ils ne prenaient pas. Leurs expéditions les menaient toujours plus loin. Mary-Jane allait au sud-ouest. Des terres froides du nord, ils allèrent vers les îles paradisiaques du sud. Un soir, alors que les vivres allaient venir à manquer, un matelot annonça une terre en vue. Ils s’y dirigèrent, croyant y trouver un village paisible où ils pourraient se ravitailler, mais ils trouvèrent Tortuga. Mary-Jane, charmée par l’agitation –et par la violence dans ce cas-ci- décida qu’ils y passeraient la nuit. Elle but...beaucoup. Beaucoup. Beaucoup. Et s’endormit. Lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle était affalée à même le sol, dans une étable. Un long manteau roulé en boule lui avait servi d’oreiller. La jeune femme l’enfila aussitôt et sortit, repéra le port et s’y dirigea.
L’histoire s’arrête alors ici, car l’équipage du navire avait disparu, le navire aussi. Seule, désemparée, mais surtout en manque d’aventures, Mary-Jane fut obligée de rester à terre, devenue pirate solitaire. AUTRES Animal de compagnie : AucunSigne(s) particulier(s) : Elle a quelques cicatrices superficielles et un tatouage représentant un symbole tribal abstrait sur l'intérieur de son poignet droit.Autre ? : En plus d’être une amoureuse de l’aventure, c’est un passionnée de légendes. Elle en connaît beaucoup et est très superstitieuse. AVATAR Sur quel Site l'avez-vous trouvez ? : Au départ « deviantart.com » puis décoré par moi.L'Acteur/Actrice de votre Avatar : Je n’en ai aucune idée >_<’’ | |
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